Dans Ta Chambre

Jésus, lorsqu’il parle de prier dans sa chambre porte fermée enseigne l’assise silencieuse. 
« Dans sa chambre », dans son intériorité : pas dans la monstration, pas dans le lustre d’un temple ou l’officiel d’une communauté, nous sortons des jeux de miroitement et loin des projection des autres.
“fermer sa porte” : ne pas être altéré par les bruits de couloirs, les ombres qui passent.
Comme en zazen on regarde le mur.

©FJ Dec 2023
Recueils / Participation/ Groupe de Pratique

5 commentaires

      1. Je ne sais pas,
        Non d’ailleurs en réfléchissant un peu plus (une fois n’est pas coutume 😉 ) Je dirais que peut être il n’y a pas de temple
        Le temple c’est l’espace séparé étymologiquement (où les prêtres faisaient les divinations suivant les oiseaux qu’ils conTEMPLaient dans l’espace délimité dans le ciel)
        Nous avons le plus souvent besoin d’un espace séparé (on peut fermer la port, ou se mettre à couvert comme disent les Francs-maçons), car c’est notre propre bruit qui nous gêne et notre propre mentalego qui part dissipé par tout ce qui se passe, mais in fine le temple est partout où l’on est, et l’intérieur et l’extérieur sont identiques.
        Il y a la petite histoire que j’avais relaté dans un post récent :

        Méditer c’est s’asseoir. S’asseoir, c’est faire partie intégrante de la Terre. Rien ne peut nous déstabiliser.
        Quoi qu’il se passe, le roc reste ՍՈ. Notre énergie vitale est concentrée.
        Petite histoire traditionnelle, le maître enfonce un couteau dans le sol, il représente un vrai méditant et trace un cercle autour qui représente le temple. Des bouts de bois tout autour représentent les crapauds hors du temple. La question : « Si le méditant part, les crapauds rentrent et salissent tout. Quand les crapauds rentrent-ils dans le temple ? » Des réponses d’élèves fusent : « quand le moine quitte le temple ? », « quand les portes sont ouvertes ? », « quand ils en ont envie ? », « quand ils sautent ? ». Que de mauvaise réponse, la bonne réponse est : « Les crapauds n’entrent jamais dans le temple parce que le méditant ne le quitte jamais ! »

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      2. Il est pourtant des fois où le temple est envahi de crapauds.
        J’en atteste. J’en témoigne.
        Niveau/relatif Vs absolu, j’entends bien…

        néanmoins les crapauds sont bien là.
        Et de l’autrefois méditant émane une odeur de vieux marais..

        Bien en amont des poisseux étangs,
        Pas de crapauds, me diras-tu…

        Et nous avons tous les deux raison.

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        Bonne soirée, Frédéric
        Merci pour ton pas (/mes) sage.

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