Grand Retour

L’attachement est aussi la force empêchant ou ralentissant la mise en mouvement vers un retour à l’équilibre.
L’ensemble corps-esprit tend vers l’homéostasie, l’équilibre dynamique, l’attachement à ce qui était (capacités, sensations), à ce qui est (possession, facultés), à ce qui sera (objectifs, issues des évènements) inhibe/freine le retour à l’état de grâce.

Cet attachment est constitué de tout un pan de projections. Les objets de cet attachement n’ont en réalité jamais existé ailleurs que dans l’esprit du disciple.

S’ils ont existé, l’espace d’un instant, ils n’ont pas eu d’importance autre que celle dans laquelle l’esprit du disciple a investi.

Les pans de tout ce qui n’est pas, ce qui n’a pas été, ce qui ne sera pas,

tombent,

Alors, ce qui était, est, sera, peut se déployer et mener au grand retour.

©FJ 03/2024
Recueils / Participation/ Groupes

5 commentaires

  1. Bonjour !

     » Les pans de tout ce qui n’est pas, ce qui n’a pas été, ce qui ne sera pas, « 

    Très vaste sujet ! Tout cela dépend du contexte où l’on se trouve … et pan ! 😮

    Bon mercredi !

    Pierre

    Aimé par 1 personne

  2. Beaucoup de questions me viennent à l’esprit sur le sujet de l’attachement mais peu de certitudes.
    Que serait l’arbre si la liane n’y était pas attaché, ne grimpait pas le long de son tronc.
    Nous pourrions considérer l’attachement comme une illusion de notre esprit ou comme ce qui fait la beauté et la diversité de l’univers. Nos goûts et nos couleurs, notre désir d’aller vers tel être plutôt que tel autre, de prendre tel chemin plutôt que tel autre.
    L’illusion est-elle dans l’attachement ou dans un autre phénomène qui rend l’attachement destructeur ?

    J’aime

    1. Bonjour Didier,
      Merci à vous…
      Désolé je ne vois votre commentaire qu’aujourd’hui, car il était parti dans ‘indésirables…’
      La question que vous posez, me semble-t-il est celle du l’aspect intrinsèquement mortifère du désir.
      Derrière l’attachement, le désir ( de ceci plutôt que de cela)
      Derrière le désir, aussi, bien souvent, la peur.
      Ainsi, chez l’être qui s’abandonne authentiquement à plus grand que lui, la peur s’estompe et, avec elle, le désir et l’attachement.
      Ou s’ils subsistent, leur densité est moindre et n’impacte plus la vie spirituelle de manière substantielle.

      Aussi, la question du désir de Dieu, désir d’habiter sa vraie nature, d’exister depuis ce centre.
      Désir, en fait, d’exister vraiment…
      Plutôt que « désir », disons ici : expression de vie…

      Très bonne journée à vous,

      f

      J’aime

Laisser un commentaire