Dieu, la Vérité, le Dharma, l’Eveil, la Conscience, la profondeur de ton âme,
Ne se trouve pas dans les textes que je lis la nuit, pour me rassurer, ni dans les souvenirs des paroles entendues que je convoque en écho.
Aussi magnifiques et lumineuses soient-elles.
Elle se trouve dans mon corps allongé dans l’obscurité, la lampe qui s’éteint, une fois les livres refermés,
Là, le magma des pensées qui tournoient, l’honnêteté abrupte de ce qui est.
L’onde de la respiration parcourt tout cela, dessus, dessous, l’aiguille de conscience, quelque part, le long de la ligne.
Le regard intérieur qui s’élargit passe au travers du tissu, la brèche,
Les pensées sont toujours là, telles quelles, dérisoires, désormais.
