Abandon à….

L’abandon à … est toujours présent. C’est une constante au travers des traditions duelles et non-duelles.
En cela, ces traditions ne sont pas 2.

Le recours à Dieu est une expression de polarisation, autorisant le dialogue, la mise en exécution de cet abandon fondateur.
Tant que Dieu demeure un phénomène conceptuel, bien qu’il agrège autour de lui tout un ensemble d’idées que l’on viendra articuler les unes avec les autres, le mouvement d’abandon ne peut avoir lieu.
Au mieux, il sera artificiel, il s’agira d’une émulation cognitive sans contact avec la profondeur spirituelle.

Dire que les traditions non-duelles sont sans dieu, est alors erroné,
L’absence du terme ‘Dieu’ ne suffit pas à qualifier une absence de Dieu.
L’abandon à…. est bien présent.

Dire que les traditions duelles sont strictement des traditions de croyance en Dieu est tout aussi erroné.
Dès lors que l’on passe au travers des expressions extérieures de ces traditions, elles recèlent toutes une forme non-verbale, ‘dé-polarisée’ de Dieu,
Un abandon à….

©FJ June 2024
Recueils / Participation/ Groupe

7 commentaires

    1. Plutôt.. L’absence d’intérêt pour l’agitation de l’esprit…
      A mon échelle, l’agitation que l’on cherche à désamorcer est agitation que l’on nourrit.

      Aimé par 1 personne

      1. …je crois meme qu’elle q été emprisonnée 3 ans pour ses idées.

        C’est apparemment dans son giron que fut écrit « L’abandon à la Divine Providence ».. Lecture impactante pour moi…
        (Livre préféré de Charles de Foucault, je crois.)

        J’aime

Répondre à Notes And Silence Annuler la réponse.