La majeure partie des pratiques religieuses et des croyances
est en réalité le fruit de l’esprit qui déroule des éléments et les fait entrer en relation.
L’esprit dessine des arabesques, des ornementations raffinées puis les commente et se positionne relativement à ses productions.
Il les commente, les embrasse, les rejette, et dialogue avec lui même en ses strates superficielles où viennent se refléter les résurgences de ses strates enfouies, parfois.
Il ne s’agit pas d’un processus sain ou malsain en soi, néanmoins, tant que ce processus n’est pas frappé de conscience, il est très largement sur-investi d’énergies inaptes à le dénouer, incapables, d’offrir aux élans circulaires une porte de sortie salutaire.
Tant que ce processus n’est pas baigné de conscience élargie, il ne pourra que feindre la solution. L’esprit émulera alors le souffle du salut de manière artificielle (par exemple, en substituant un environnement conceptuel à une autre, il change le décor, mais ne quitte jamais vraiment les costumes, ni la scène, le langage, le texte….)
Ainsi, celui qui n’a pas appris à observer l’esprit n’a pas commencé de pratique authentique.
Le problème n’est pas qu’une pièce se joue au théâtre de l’esprit.
Le problème et est que cela attire tant de lumière, de spectateurs, d’attention,
Le Théâtre du Leurre doit être progressivement désinvesti.
Au final, quelques acteurs inutiles brailleront peut-être,
puis, face à l’absence de retentissement, s’en iront.
©FJ Nov 2024
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