Il y a quelque chose dans cette orientation, comme une danse, un pas de coté, une manière créative et ingénieuse, de fuir.
Fuir quoi? Un réel, une place où l’on nous attend, un schéma relationnel, un conflit, un ennui…
Il y a quelque chose dans ce choix qui est une sourde rébellion, un bouchon qui tourne gaiement en haut d’une cocote minute bouillante: grâce à lui, d’apparence dérisoire, triste et seul au sommet, elle n’explosera pas, et l’équilibre ne sera pas rompu.
Il y a quelque chose dans cette représentation, comme un jeu de lumières, un savoir faire technique, appris sur les bords des regards, qui sculptent les ombres pour mettre du relief où il n’y en a pas et casser d’un rire futile les profondeurs mondaines où il y en a trop.
Il y a quelque chose comme un immense gag, un doigt d’honneur au sérieux de la vie ou à la vie sérieuse, la plus hilarante des blagues, un art de rue, une punkerie, un art total.
Il y a quelque chose et mille autres encore