Derrière le stress qui la nuit fait battre mon cœur plus fort qu’il ne devrait, il y a toujours un résultat, une issue à laquelle je suis attaché ou, qui, au contraire, me cause de l’inconfort.
Et en boucle tournent les représentations ce qui s’est passé, de ce qui se passera, de ce que je pense qui se passera du fait que ça s’est passé…. sans fin attendue, ce qui s’essore, c’est la vue de mon angle de réalité, celle à laquelle j’ai eu accès, et dont je n’ai saisi qu’une partie du fait de ma subjectivité et de mon insertion ponctuelle dans l’espace et dans le temps, que j’ai ensuite passée au filtre de ce que je pense que je suis, et qu’enfin j’ai laissé décanter dans les bassins de mon inconscient, pour qu’apparaissent finalement les images qui surgissent à la faveur de la nuit… elle même par nature propice à la distorsion du réel et dotée d’un fort pouvoir de conviction.
Qu’est-ce qui donc la nuit s’épuise ainsi?
Et d’où jaillit ce surplus d’énergie, qui nous manque tant le lendemain?
C’est le détachement qu’il nous est donné d’expérimenter, puis d’assimiler à nos vies. Et cela devrait être d’autant plus facile que là distorsion est grossière.