Imagine une peau,
Si fine et si fragile,
Qu’on ne peut la saisir avec les mots.
Trop bruyants, ils manquent la piste subtile.
A l’approche du cœur,
Des feuilles, toujours des feuilles,
Les doigts maladroits, privés de douceur
Ne peuvent aller au delà du seuil.
Mais les mains de mes mains,
Guidées de poésie,
Tendrement approchent le saint écrin,
La dernière feuille, le dernier repli.
La nudité précieuse
N’a jamais été autre
Elle demeure, dans une paix heureuse,
Et attend que s’effeuillent les apôtres.
La peau et les nervures,
Le tricot et la maille,
Indistincts, dans l’infime ils se fissurent,
Craquelés, par la joie des retrouvailles.
Franck
Texte lié: Atterrissage d’Urgence
J’étais dans un magasin bio, une femme pose une question à la personne qui range les légumes: est-ce que les choux fleurs sont toxiques, en pointer sur les artichauts.
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double ignorance…
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Très beau texte.
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merci pour votre lecture…
A bientôt
F
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Ben, le jour où on épilera les artichauts, j’en apprécierai un peu plus le coeur… Je suis incorrigible, la rose m’émeut, la faute à Ronsard, l’artichaut me fait marrer, la faute à Coluche (et ça ne rime même pas!)
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c’est vrai qu »il est gauche et veule’, l’artichaut…
A grandes illusions, grand satori!
Sous l’artichaut poilu, le cœur pur.
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