Subitement, le geste se cale dans les rails de l’univers.
Les séances de zazen, depuis longtemps ou pas, avaient ferré la voie.
Porté le long du geste
Périple immobile, simplicité extraordinaire
Passager surpris, par la fenêtre des yeux,
Il se peut que la joie déborde.
Le geste est parfait, bien malgré moi.
Il s’amorçait derrière les rideaux du monde,
Comme on bande l’arc pour ne pas chasser.
La flèche est tirée, le geste est parfait.
Aucune garantie de toucher la cible,
Ce geste décoché ne vise aucun cercle.
Cela n’a aucune importance
Et ne fait pas la perfection du geste.
– Où va la flèche ?
– La flèche va.
Le geste est parfait,
Parfaitement habité
Parfaitement déserté.
Franck
Ça, c’est beau, l’habité et le déserté du geste. Merci.
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oui, une heureuse glissade, pas prévue dans le brouillon…
Merci pour votre lecture !
Franck
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