Triste Mine

Le wagonnet de pierres,
Mille fois déversé
Sur mon crâne rapiécé

J’avais pourtant pensé
Qu’en évitant les rails
Les pierres m’éviteraient

Qu’en restant loin des tables
Je misais sur la paix

Illusions et tranquillité,
Vois-tu, j’ai tout perdu.

Seul, un amas
De tissus, de fumées
Demeure encore, 
Mais n’attend rien.

Franck

(en écho à Je vous présente Walter)

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