Le divertissement est souvent un appel que perçoit l’esprit tendu-vers.
Ce dernier a besoin d’un sol qui saura se glisser sous chacun de ses pas.
L’équilibre intérieur produit l’esprit d’équilibre.
S’il perçoit les réceptacles que le monde de frétillements sait si bien lui offrir, il n’y repose simplement pas, et ceux-ci ne peuvent le happer.
Ainsi, ces deux éléments ne se rencontrent pas.
C’est dans le silence qui transparaît entre deux plages du divertissement que l’on entend le mieux l’urgence de l’esprit tendu-vers.
Il hurle vers un repos qu’il ne peut trouver en appelant ce qu’il appelle.
Ainsi, écouter le silence,
c’est écouter le bruit qui s’ignore
et écouter le bruit,
c’est aussi réveiller le silence qui dort.
Entre deux plages de vie d’absorption, l’assise nous laisse entendre le bruit de l’esprit tendu-vers.
Dans les sandwiches au bruit, il y a toujours une rondelle de silence.
Dans les sandwiches de silence, il y a toujours une tranche de bruit.
Cette tension de l’esprit qui s’arrime aux navires du divertissement s’apaisera dans un rire gigantesque, et discret.
Le rire de celui qui saura voir que tous les objets où il cherche camouflage sont friables et eux-mêmes le résultat d’une tension d’autrui.
Franck Joseph
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