Acquérir à foison,
verrouiller sans raison
pour toi, d’abord,
puis pour les tiens,
Amasser par delà les bords.
Planifier envers et contre moi
agencer tes pions, affiner tes choix,
le jeu que tu aimes tant
te conquiert déjà au dedans.
Piégée sur l’échiquier
tu entretiens chaque carré
flairant le simple, traquant le niais
(à quel instant aurais-je gagné ?)
Je suis triste pour toi
qui, superbement, ignore
qu’en vérité, je ne joue pas
et t’attends, assis, au dehors.
Le plan brutal et froid
que, sournoise, tu déploies
je le vois déjà qui te broie
et, dans ta folle course,
T’éloigne un peu plus de la Source.
Amère, a.mère
je te souris pourtant
et ne souhaite guère
le fracas qui t’attend.
Franck J.
Coucou magnifique. … j’aime beaucoup ! Merciiiii 😀😘
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merci…un pti goût amer, non, même pas ?
tant mieux…
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je crois que j’ai compris pourquoi il te plaît….
C’est la raison pour laquelle j’ai dû me l’écrire…
bises.
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