Faisant écho à un commentaire récent d’une novice en assise,
nous nous interrogions sur la pertinence d’une certaine guidance lors de l’assise initiale.
N’est-il pas préférable, dans un premier temps de laisser la virginité d’expérience s’exprimer ?
Alors nous n’interviendrons que lorsque l’écart entre les balises traditionnelles et la posture expérimentée est trop grand. Nous ne parlerons que si les terrains d’exploration du débutant sont assurément stériles.
En clair, s’il semble souffrir de trop,
s’il semble incapable de refondre sa posture,
si, manifestement il est en difficulté,
alors parlons.
Sinon, laissons faire.
Aider est une pratique,
Ne pas aider est une pratique.
Je ne pense pas qu’il y ait de posture objective, comme un gabarit par défaut applicable à tous.
Néanmoins, il existe des constantes qui agissent comme repères ou garde-fous…mais aussi comme points d’ancrage lorsque la pratique est plus agitée.
Ces constantes sont finalement les seules éléments concrets qui puissent être communiqués.
De plus, il faut veiller à ce que cette absence de cadre ne soit pas comblée par des fioritures matérielles ou conceptuelles.
(sans pour autant nier le fait que celles-ci peuvent être des « moyens habiles » qui sauront conduire le pratiquant vers le cœur de l’assise).
Franck Joseph