La lumière qui irrigue du dessus
peine encore à atteindre le fond du tunnel
A ce jour, elle ne caresse pas l’entrée de la caverne.
les derniers grains de lumière s’effondrent dans la nuit.
En attendant que le bâton frappe le Pic du Crâne
et fasse trembler le sol,
Que tous les amas caillouteux
désamoncèlent leurs blocages,
La bête, gardienne de l’obscur,
sait faire grogner les murs
depuis son antre gargouilleur
C’est ainsi qu’elle tente en vain
d’éloigner les chercheurs de voûtes.
Franck Joseph
©FJ Jan 2019
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