Lors de la pratique formelle, mais encore plus lors de la pratique qui s’ignore, un sentiment de confort intense peut surgir. Un grand repos, un grand soupir naît alors : celui d’être enfin, vraiment chez soi : c’est à dire nulle part.
Se sentir chez soi est finalement assez binaire.
A partir du moment où je ne me sens pas complètement chez moi, c’est que je ne suis pas chez moi.
C’est simple. Il reste encore des éléments d’altérité.
Au milieu du confort qui commence à naître chez le pratiquant, même si celui ci est encore perçu, voire jugé comme partiel, se trouve déjà le grand confort qui n’a de cesse de l’embrasser.
C’est ce sens du plus profond qui doit dès lors le guider et c’est en lui que doit se placer toute sa confiance.
Franck Joseph
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