Puisse le jour ne plus advenir
où il me fallait investir
vos boîtes de valeurs,
vos chaussures lustrées,
vos tickets restaurants,
vos RTT du bout de la laisse,
et de quoi uriner sur le voisin.
J’étouffe aussi que vous n’étouffiez pas.
et je vous nuis bien malgré moi,
ne pouvant être vous.
Si aujourd’hui encore je grain-de-sable vos mécanismes
C’est que les plages humides de mes yeux débordent vos transats,
Si je ne comprends rien aux traits alambiqués
que vous tracez d’un pied sérieux et ignorant
je sais qu’ils dessinent vos filets.
–Je reviens : La plage s’en cogne de vos traits !
et le vent de ma grande liberté déjà recouvre vos frontières.
Mais il faut bien vous occuper…
Jusqu’à l’absurde où vous trouvez
raison de vivre un autre mois.
Franck Joseph
Les articles et méditations sont disponibles en version papier ici : RECUEILS