Cette publication est une version adaptée d’un échange de commentaires avec une brillante blogueuse, à la foi manifestement soufflée par l’Esprit.
De la volonté d’élargissement du propos initial résulte un appauvrissement certain. J’espère que si elle reconnaît mes réponses à ses messages au travers de ces mots, elle ne m’en tiendra pas rigueur.
Merci de noter mon souhait de ne pas polémiquer…je pense en effet qu’au cœur de la polémique se niche l’esprit même de souffrance, et les dynamiques infernales desquelles il nous appartient de nous extraire…
Entre nous, sur une tonalité plus personnelle, c’est d’ailleurs cette composante forte du cœur prosélyte des croyants, fussent-ils de « bonne foi », qui m’a causé tant de désarroi et de perplexité, et initié une quête en dehors des chemins proposés.
Je pense avec vous que le Christ abreuve bien au delà des enclos chrétiens.
Cette affirmation reste valable tant que nous n’atteignons pas ce constat intérieur,
nous sommes effectivement, comme vous le rappelez, « tous chrétiens ». Au delà de ce seuil, la pertinence de toutes ces considérations s’effrite.
Pour autant, en dehors des considérations balisées, et de nos réflexes de langage de part et d’autre, je ne vois pas ce qui nous sépare.
Je pense que fondamentalement, nos propos sont alignés.
Sans nier l’historicité des évènements de l’Evangile, c’est davantage leur portée symbolique, archétypale, spirituelle qui me porte.
Cette dimension est hors du temps.
Si l’Esprit, comme vous le notez, souffle partout, il souffle aussi toujours. La différence est alors l’écho que je lui donne, l’accueil que je lui fais, en cœur et en conscience.
Cette dimension d’accueil est ma pratique. Il n’est pas à exclure que certaines des successions de mots dans ces publications le reflètent efficacement.
Merci beaucoup cette occasion de préciser des traits de crayons jetés souvent rapidement et dans la vigueur d’un élan où la précision et l’égard nécessaires au lecteur inconnu peinent à se faire une place…
C’est votre considération qui confère l’intérêt que le texte attendait de produire.
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