Dormir sur le sol et connaître l’étreinte de la mère.
Par la gravité, l’astre terrestre serre les êtres contre son cœur.
Ses bras jamais ne font défaut, ni jamais ne repoussent.
Dans l’unité de cet amour, s’abandonner enfin au sommeil,
Et laisser les mondes qui dansent alentour me nourrir.
Au matin, dans un mouvement de naissance, aller confiant, de par les voies,
assis, debout, un pas puis un autre, et toujours en aimant.
Le soir venu, se fondre encore dans la matrice, porte des cieux nocturnes.
Franck Joseph
©FJ Nov 2019
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