Pour que l’angoisse s’apaise, il faut voir de quoi l’insécurité, dans les scénarios intérieurs déroulés, est le signe.
Une fois perçus, tous ces déroulements potentiels cessent d’apparaître comme autant de danseurs qui n’en finissent pas de s’aligner les uns derrières les autres, dressant pour notre vie un futur sombre et anxieux.
Ils ne sont en vérité que des expressions, des supports multiples à un sentiment d’insécurité.
Asseyons-nous et voyons cette assise intérieure prendre forme et emplir les espaces branlants. Sur cette assise, intérieure, les vents du monde futur sont sans effet.
Il serait inapproprié de souligner la nécessité d’apprivoiser cette assise intérieure car elle n’a que faire de nos récupérations fortuites, ni de ce que nous pensons être une domestication réussie. A vrai dire, c’est elle qui nous apprivoise, en nous offrant encore et encore les largeurs de ses gorges pour nous ébattre, nous perdre, et nous trouver.
La crainte des scénarios à venir est celle des conséquences de nos affirmations ou non-affirmations.
L’assise intérieure enseigne l’information puissante de l’au-delà-des-conséquences-du-monde.
Cette affirmation n’est pas de ce monde, ce qui la fonde n’ayant pas de souhait de gagner, ne peut alors perdre.
Et toi, qu’affirmes-tu ?
D’où en toi, parleras-tu ?
Depuis quelle zone de confiance sauras-tu affirmer ?
Franck Joseph
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Notes & Silence 
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