L’Eucharistie peut supporter un autre regard.
Il s’agit de l’articuler avec le monde hors temple de la même manière que le méditant tient d’une main sa pratique en dojo et sa vie quotidienne de l’autre. Celui-ci peut alors les réunir en une seul et même pratique. A cette instant, elle cesse d’être à proprement parler une pratique et devient sa vie. Cette unité est rappelée à sa conscience chaque fois qu’il joint les mains en gassho au niveau de son cœur. A l’église, dans sa chambre, derrière sa porte fermée, le croyant rassemble ses mains et réalise que l’eucharistie, pour peu qu’il la reçoive d’un cœur ouvert, lui enseigne la communion. Le corps de Christ n’est pas un avoir ingéré, c’est un être donné.Un état de communion au monde intérieur et extérieur.
Les deux uns du deux se rejoignent en un unSans église, le pratiquant se laisse entrer en communion. Sans dojo, le croyant renaît au monde
Franck Joseph
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