Vieillir est angoissant comme avoir la montagne pour horizon.
Parvenu au sommet de la trentaine, puisqu’on ne peut faire autrement,
On réalise que la vallée descend vers un mont plus éloigné.
On respire à nouveau et l’on s’y rend, pensant trouver là notre échéance, notre ultime horizon.
L’angoisse apparaissait lorsque nous le gravissions…
Une fois encore, sur le mont de la cinquantaine, il n’en est rien….
Lorsque 6 ou 7 monts ont ainsi été franchis, apaisés, aplanis, nous avons compris que d’échéance ultime il n’y a guère.
Certaines personnes, après quelques monts, parviennent à distinguer dans la brume les monts à venir et savent d’emblée la nature du chemin.
Franck Joseph
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Merci à tous de permettre la continuité de ce projet.
j’ai gravi pas mal de monts(si je reprends la comparaison qui m’est difficile car je ne suis pas une bonne grimpeuse!!)
je n’ai pas l’impression d’avoir été angoissée par une « échéance ultime »…j’essaie de plus en plus de vivre l’instant présent (c’est sans doute plus facile quand on n’a plus les impératifs d’horaires de travail ,d’enfants ,etc, à respecter…
Simplement s’asseoir ,respirer ,Etre…
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Merci Danièle.
Oui, tu as sûrement raison.
Je pense que l’instant présent est le mont ultime.
Très bon week-end à toi et à bientôt j’espère !
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