Dans l’un de ses ouvrages, Thay partageait avec le lecteur les éléments qui se trouvaient sur l’autel de sa chambre, celui qui accueillait l’intimité de sa pratique.
Il disait qu’aux côtés de la statuette de Bouddha se trouvait une image du Christ…Que l’un et l’autre y avaient leur place avec une égale importance.
Cette confession pourrait se considérer avec un œil condescendant comme faisant état d’un syncrétisme new-age d’une stratégie de marketing spirituel racoleuse et grossière.
En réalité, il n’en est rien. Il s’agit d’un enseignement profond. De ceux dont on ne comprend la portée qu’après en avoir soi même expérimenté les effets.
Comme l’indiquait le titre de son ouvrage (Living Buddha, living Christ), un Bouddha vivant, un Christ vivant, sont l’un et l’autre les figures de la vie qui attend que nous la faisions rayonner à la manière de ces maîtres réalisés.
Franck Joseph
©FJ Aug. 2020
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Notes & Silence 