Je lis l’architecture des mondes que révèle la Kabbale et je vois les reflets de terres bouddhistes.
Dans l’explication des formalités de la prière juive, je trouve l’eau recueillie dans les profondeurs du christianisme orthodoxe.
Dans les récits de l’expérience des Pères du Desert, me parviennent les mots du Bouddha. Derrière les enseignements de Shakyamuni résonne la sagesse de Jésus.
Cette fluidité inter confessionnelle est garante des absences de sclérose chez le pratiquant.
Dès que cela se grippe et que naissent les revendications territoriales, cela est signe que le pratiquant s’est trop éloigné du cœur battant de la spiritualité.
Il a perdu l’Esprit, le souffle, le Père…
Il s’est retiré trop profondément sur le continent et les vents marins du Dharma ne caressent plus la demeure où il se tient.
Franck Joseph – Notes and Silence
Text ©FJ Juin 2020 /
Recueil / Participations
Merci à tous de permettre la continuité de ce projet.