L’ennui provoqué par les films de masse — ceux produits en nombre et à destination du plus grand nombre — n’est pas le résultat d’une pédance soudaine ou d’une quelconque pseudo sur-intellectualisation.
La preuve ?
Ces films me désolent à la puissance 10.
Non, si je ressens une telle impossibilité d’identification aux personnages proposés dans ces médias, cela tient au fait de leur unidimensionnalité.
Ces personnages sont uni-couches,
Or je ne le suis pas,
Donc, je m’ennuie.
La surface de superposition entre le spectre d’être qu’ils occupent et celui qui me traverse.
(que je traverse?) est bien trop réduite pour retenir mon attention.
A (grand) peine ai-je superposé le trait dominant de leur couleur psychologique que je m’en détourne à la faveur d’expériences moins restreintes,
Le visionnage de ces produits culturels est une épreuve au même titre que le serait celle consistant à m’imposer un récit non consenti par un autre n’ayant pas la moindre idée d’où je viens ni d’où je vais.
Face à ces films, je me retrouve avec en mains la carte d’un quartier, d’un village, alors que je traverse les continents.
FJ
©FJ August 2021 –
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