Il est un point sur lesquel pratique spirituelle et théologie s’opposent férocement et où les pélerins sont contraints de prendre une direction: la théologie, et avec elle, souvent, la religion sont souvent parasitées par les théologiens et hommes de savoirs livresques, visent à construire, un corpus pour justifier, commenter, rafistoler, restaurer — ou détruire pour imposer– un autre corpus.
D’excroissance en excroissance, cette théologie vise à la complexification.
Même si, déroulant tout le plan de son langage, elle prétend le contraire, la pratique authentique vise à déconstruire, pierre après pierre ou d’un seul coup de vent, les édifices, les corpus, les arrangements. Elle suit un axe de simplification.
La théologie assèche le coeur, la pratique authentique l’ouvre.
A l’écoute de son coeur, le pélerin saura la voie sur laquelle il se trouve.
