Il y avait ce contraste vivifiant, qu’il ressentait dès que le contexte de sa vie autorisait un éloignement géographique…
Et l’étouffement au retour dans ces murs de noirceur.
Puis, sans lien apparenté et d’un jaillissement soudain, lui vint la compréhension suivante : ce lien vampirisant, dès qu’il pénétrait, agissait telle une exostructure diabolique. En parasite discret et évolué, on ne pouvait clairement sentir son action quand il s’insère sous notre peau.
Il l’anesthésiait pour inhiber toute réaction agressive. Il pouvait ainsi plus efficacement aspirer son fluide vital. Il laissait les êtres durablement désorientés pour en jouir diaboliquement. L’entité était faite de pierres, de briques et de ciment, ses veines électriques étaient gainées de câbles en caoutchouc et ses tissus étaient de peintures capiteuses et de moquettes soyeuses.
Sa chair en ressortait flétrie et, si les valves de son coeur palpitaient à tout-va, c’est sur son corps d’énergie que le monstre agissait. Son organisme large se recroquevillait sous l’action du monstre fatal, de manière inexorable et imperceptible
Il ne pouvait le quitter
Il ne pouvait y rester.
Il lui fallait envisager une solution pour le quitter doucement, à bas bruit,
S’enfuir et rester,
Pour tromper à son tour les trompes anesthésiantes et y rester autrement, plus fort, plus rusé que la bête.
En aurait-il la force, la volonté, le courage ?
L’oeuvre du parasite infernal n’est-elle pas déjà trop avancée ?
