Quand J’avais 10 ans, je croyais au paradis
Celui des Chrétien, celui des Musulmans, celui des Juifs, et je croyais aux réincarnations du Bouddhisme Tibétain
Je croyais à tout cela.
Non pas successivement, mais tout à la fois..
Dans une même perspective de synchronie, je les validais toutes.
Je croyais que chacun avait l’après-vie dans laquelle il se projetait.
Aujourd’hui, je ne change rien à cette croyance, elle est toujours vivante en moi. Cela correspond tout autant à ce que j’abritais étant enfant.
Le regard d’adulte que je porte sur l’enfant d’alors est surpris qu’une telle cohabitation ait pu prendre place sans qu’un type d’après-vie ne s’impose au détriment des autres.
La vérité est ceci ET cela et non pas la vérité est ceci OU celà,
Cette position est une prémisse des developpements permettant un épanouissement de ce que je vois aujourd’hui.
Le Mahayana était en gestation dans cet espace qui les accueilliait tous.
Cette croyance d’enfant m‘apprenait déjà les différents niveaux de réalité et les résonances des sphères de conscience similaires. Toutes ces vérités d’après-vie sont réelles.
Pour autant, elles sont toutes également illusoires.
Aux yeux de celui qui s’y entraîne, elles sont l’après-vie qu’il anticipait.
Aux yeux de l’être réalisé, elles ne sont que bulles illusoires ou les êtres s’entretiennent.
Depuis le coeur de la vacuité, cela se contemple.
©FJ Nov 2021
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