Inutile d’informer à tout-va, que l’on se situe dans un contexte didactique (information d’élève), thérapeutique (information physiologique), d’enseignement de sagesse (information de l’être).
L’élève, le corps, ou le disciple peuvent ainsi être noyés sous une masse d’informations, dont celui qui les abreuve ne maîtrise souvent pas les aspects contradictoires de neutralisation réciproque, d’aggravation de l’état anté-informationel.
Le point d’acupuncture, l’axe thérapeutique est cohérent, puissant et riche en potentialités lorsqu’il est unique, lorsqu’il se conjugue habilement avec deux ou trois autres notions (professeurs), approches thérapeutiques (médecins), ou mots de sagesse (maître).
Exactement de la même manière qu’un accord de musique de 18 notes n’est plus esthétique et ne saurait s’insérer dans un cadre de composition digne d’ête entendu. L’excès dans le nombre des mots inhibe le déploiement des harmoniques à l’oreille du mélomane, la musique a cessé d’être.
Tout comme le thérapeute en couteau suisse qui ouvre tous ces outils à la fois dispose d’un moyen d’action sans prise réelle, le professeur éparpillé noie souvent l’étudiant dans une masse d’informations qui lui sont largement inutiles, et le sage, tout en verbe et en verve, perd le contact avec le bonheur du disciple.
©FJ Nov 2021
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