Zazen, acte de compassion envers soi-même et le monde, non pas en deux étapes, mais dans un même mouvement.
Par cette assise, s’offre l’occasion aux feux de s’éteindre.
Le zafu, havre où le vent souffle mais ne ravive pas les flammes,
Où les forêts de désir se consument et ne brûlent pas les pupilles de l’oeil intérieur.
Cette assise, l’espace de transformation sans système ni croyance, sans action autre que celle de s’asseoir en simplicité.
L’être ainsi rassemblé et ouvert accueille tout de lui même et de l‘autre. Il intègre et comprend tout.
©FJ Dec 2021
Recueils / Participations
Telegram (Publications et Pratique)