A la pliure interne du cou,
C’est là que perle enfin
L’entropie congénitale.
Dans cet endroit secret.
Tourné vers moi, seulement,
A la défaveur d’un angle au miroir,
Mes yeux m’offrent à voir
Les premières loges de la décadence.
Et lorsque les commissures s’étirent, tant bien que mal en un sourire lâche
Et tentent de cacher les solitudes, les déceptions,
Elles étalent aux présences ayant cours, un surplus chaotique de derme distendu.
Les chagrins ont laissé des sécheresses irréparables.
L’angle est parfait pour le regard de l’autre.
Dans la plus abrupte honneteté, il ouvre sur la voûte
Recouverte par nos mots, nos attitudes
Et trahit les stratégies du desespoir.
J’apprends à vieillir, dans le regard de l’autre,
Les informations que je ne veux pas, mais que je connais.
Dans mon regard, le rappel du secret.
Dans le retour des yeux de l’autre, l’effroi du décalage.
Accepter, faire le chemin de vérité.
©FJ April 2022
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