Maintenir le regard dans cette autre dimension.
Le voile s’était levé et les yeux s’y ouvraient.
Par en dessous, désormais, par en-dedans, ne pas quitter, demeurer,
Encore un peu plus longtemps.
Assez pour comprendre ce qui se passe, pour saisir le fonctionnement des lieux.
Et ces acteurs étrangement figés, qui échangent un plus loin dans le couloir…
Le couloir jaune-orange : une lumière du soir qui colore l’atmosphère
Sans fenêtre, elle vient du lieu même.
Les acteurs semblent discuter sans mot d’une affaire de grande importance, sans voir ma présence, ni croiser mon regard.
Ils s’échangent alors l’objet (une montre à gousset dans un écrin de cuivre vieilli ?)
Je sais qu’ils savent que je les vois.
Encore un instant, essayer d’enregistrer tout.
Et puis plus rien. Sorti comme je suis entré.
Aspiré de nouveau dans les mondes communs.
Les corps sont l’unité. Voilà tout.
©FJ May 2022
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Many thanks to all
C’est une sortie de corps nocturne que tu décris 😜
le fait de ne pas être vu, (ou de ne pas se voir dans un miroir, cela m’est arrivé)
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…
Ce qu’enseigne la pratique de l’assise, sur la réalité du corps, sa non réalité, sur la non limitation spatiale de la conscience,
La manière avec laquelle le contexte nocturne permet l’expression de ces strates de conscience…
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