Quelques notes sur la suite du passage d’Esprit Zen, Esprit Neuf de Suzuki,
(Suite de La Méthode?) … Lorsque nous parlions de l’esprit de l’expert, pour lequel il est dit qu’il ne contient aucune possibilité.
Il n’y a pas de plus haut potentiel que le potentiel offert par la vacuité.
Le lien entre ce passage et les mots prononcés lors de la séance d’hier, est un lien contemporain :
La société nous impose, nous inflige des identités permanentes, nous presse dans un délire identitaire : il faut absolument que nous nous identifions à quelque chose, serait-ce l’absence d’identification.
Même de cela, ils font une identité. Ils revendiquent l’absence de revendications et tombent dans le piège des revendications.
Nous sommes tous devenus des experts en identités, que nous revêtons de manière synchrones ou successive.
Cette crispation inspire une certaine tristesse.
Un trouble identitaire, des eaux de surface troublées, nous empêchant la véritable percée.
Il est pénible à celui qui oeuvre à cette véritable percée de se voir opposer des obsessions identitaires de surface.
Celles-ci sont omniprésentes et bruyantes ;
Au-delà de ces eaux troublées de l’identité
Réside le silence.
Nous résidons dans le silence
Et dans le silence, il n’est plus rien qui réside vraiment.
©FJ ndraw@protonmail.com – Fev 2023
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