Lorsque l’anxiété devient hors de contrôle, il convient de donner l’illusion d’une prise possible sur le réel.
L’anxiété vient de l’absence ou du sentiment d’absence de prise.
Lorsque la prise, ou l’illusion de prise est restaurée et l’angoisse appaisée.
Cela ne compte pas vraiment qu’il y ait une correlation entre le moyen d’action mis en oeuvre et la possibilité de contrôle du réel.
Je pense au protocole mis en place contre d’éventuels intrusions dans les écoles.
Il s’agit d’inviter l’enfant à faire “l’autruche”, en se jetant sous les table en cas de suspiscion d’intrusion.
Cela ne change rien, mais donne à l’enfant la possibilité de canaliser son pic d’anxiété (ou celui des encadrants.)
Autre parallèle possible : ce que l’on donne à faire à l’enfant qui a peur du noir pour conjurer l’emrise de l’obscurité sur ses craintes (chantonner, tapoter les murs…)
Le même ressort de superstitions est actionné maintes et maintes fois dansn notre quotidien de micro superstitions (nos incursions langagières pour tarir notre peur d’absence…. Phrases vides, automatismes répétées pour exister au monde.)
©FJ June 2022 —
Groupe de Pratique
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Aux États-Unis, on apprend aux enfants de faire l’autruche au cas où il y aurait une attaque nucléaire. Comme si ça va régler quel qui arrive !
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Bonjour Justin,
Oui, ils font la même chose ici dans les écoles.
Le bénéfice est davantage au niveau pyshologique (donner l’illusion de prise / ne pas paniquer / appliquer le protocole repété plusieurs fois) que concret/réel.
A bientôt
Très bonne journée à vous
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