Au chapitre 8 du Lankavatara Sutra,
Le Bouddha établit un parallèle indirect entre le désir charnel et la consommation carnée.
Voici le passage en question : “Mahamati, les mangeurs de viande salivent de désir à la vue d’un beau corps.
Or, les bodhisattvas aiment les autres comme eux-mêmes, comment leur viendrait-il à l’esprit de s’en repaître ?”
Dans ces deux cas, l’envie, le désir puissant de faire de l’autre le soi, d’incorporer l’autre pour augmenter le soi.
Ces deux comportements sont un même coup de filet égotique sur le réel – fruit d’une même ignorance sur les origines de la souffrance.
Ces deux comportements parlent depuis une même obscurité sur la nature profonde.
Elles révèlent une absence, une grande nécessité de pratique.
Le rapport au monde de celui qui tient l’un ou l’autre de ces comportements est un rapport de prédation.
©FJ August 2022 —
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