« Lécheurs d’écorce »

Courte note depuis le métro de Tokyo, à la lecture agitée de la fameuse tirade de Cyrano/ Rostand sur la compromission au quotidien.


A lire ou à relire…

En regard de cet esprit, nous enseignons aux jeunes la manière de se vendre telle une vulgaire marque,
Se présenter avec la vulgarité, mes artifices des marques.
(« personal branding »)
A l’étouffement de nos espaces publics fait suite l’évidement de nos sphères intérieures (sous couvert de remplissage : encore, encore acheter, devenir ceci, s’identifier à cela…)

Cette référence criarde à soi-même s’inscrit dans un plan de carrière.
Ne pas en avoir un, d’ailleurs, attire la suspicion des esprits formatés au moule des corporations.

N’avoir l’air de rien est aujourd’hui tout un art.

PS : Lorsqu’elle s’observe dans les sphères spirituelles, les conséquences de cette compromission s’élèvent-elles au carré ?

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