Considérons le début de la prière : « Notre Père, qui es aux cieux.. »
…nous avons déjà rappelé dans d’autres pages de ces carnets le double sens du terme traduit par « cieux » ( à la fois, ciel au dessus de nos têtes et paysage du for intérieur
Ainsi il n’est pas hérétique de suggérer une traduction du type « notre père qui es en nous ».
Nous pouvons également souligner que « ciel » dans la prière de Jésus est au pluriel,
et inclus ici tous les cieux, toutes les directions, toutes les terres de l’au-delà, tous les mondes.
Parallèlement, cette localisation divine est aussi le vecteur d’une association entre Dieu et le ciel permettant de souligner le caractère vaste, infini, dans sa compréhension, (compassionnel, miséricordieux) être dans sa compréhensibilité– insaisissable, in-conceptualisable, sa grandeur –
Si ‘notre Père’ est ‘les cieux’ infinis, il est également chacun de ceux qui résident sous les cieux.
Dieu, notre Père, comprend chacun de nous, il nous entend, et il nous inclut (cela comprend),
nous comprend…
©FJ June 2024
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