Il est des moments, des jours de vie entiers, parfois, où les pensées assaillent avec une telle force qu’il semble peine perdue d’essayer de s’en dépêtrer.
Le chemin pour les traverser est alors si long, si dense et si ardu, qu’il apparaît vain d’y placer le premier pied.
Je n’ai pas de méthode pour affronter de tels moments, ni de techniques de désamorçage.
Cela serait forcément le reflet d’une arrogance fondée sur l’ignorance.
Les forces en jeu sont bien trop puissantes et hors de mon champ de compréhension.
Dans de tels moments, ce qui peut déchirer ce voile, éveiller l’épaisse pénombre, éclaircir l’horizon du regard intérieur,
ne vient as de moi et n’opère pas de mon fait.
En lui, je me remets,
Esprit, Dieu, Bodhicitta,
Conscience profonde.
©FJ June 2024
Recueils / Participation/ Groupe

Ce texte me rappel un jour où marchant au sommet d’une montagne je me suis retrouvé en quelques minutes à l’intérieur d’un nuage qui passait par là. Tous mes repères avaient disparus. Ne sachant pas combien de temps ce phénomène allait durer l’inquiétude commença à m’envahir l’esprit. Perdu pour perdu je n’avais plus rien à perdre alors j’ai continué de marcher et le nuage est parti au bout d’un quart d’heure aussi vite qu’il était arrivé.
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Bonjour Didier
Merci pour cette anecdote/allégorie du ‘nuage qui résonne parfaitement avec ce texte (et l’image choisie en illustration !)
Ces moments où les mouvements intérieurs et le monde extérieur ne font qu’un…
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Il nous arrive souvent d’être perdu quand l’esprit veut saisir et comprendre. Il y a peut-être une solution dans l’abandon à l’instant présent, une forme de bienveillance, mais vu toutes les résistances qui prospèrent en nous y a encore du boulot. 🙂
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Oh que oui.
🙂
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