Il y a quelque chose de pathétique – ou de merveilleux— dans la manière qu’à l’Homme de s’accrocher à la civilisation.
Pathétique, comme si elle pouvait quelque chose pour lui…
Merveilleux, comme une poussée de foi qui l’assure que seule la civilisation peut (encore) quelque chose pour lui.
Dans cette dernière perspective, la civilisation serait le meilleur contrepoids à notre nature, celle que nous traînons comme un sac de béton accroché à une montgolfière.
Dans la première optique, elle serait le plus haut, le plus solide rempart qui nous cache la vision de notre futur personnel et collectif, inexorablement mortel.
