Derrière la volonté de contrôler son environnement, il y a l’angoisse de ne pas savoir. C’est une peur de l’asymétrie d’information, qui pourrait potentiellement causer un désavantage dans le futur.
Derrière la peur de ne pas savoir, il y a la peur d’une réalité qui ne m’inclurait pas, puisqu’elle se déroulerait sans moi. C’est une peur de ne pas être qui se cache ici.
C’est bien la mère de toutes les peurs qui se profile ici. Celle de l’enfant qui, lorsque les choses se font sans lui, elles se font et lui n’est plus. La mère disparaît, l’enfant meurt psychiquement.
Alors, il faut apprendre à faire confiance, à laisser les scénarios se dérouler. Le non-contrôle est la plus belle expression de la confiance. Et il faut que la confiance s’exprime, sinon toute velléité communicationnelle est biaisée dans l’œuf.
Il n’y a pas de communication sans confiance en l’autre.
Il n’y a pas de confiance en l’autre sans confiance en soi.
Il n’y a pas de confiance en soi sans confiance en la vie.
Il n’y a pas de confiance en la vie sans éducation du regard:
Fixer son regard sur la beauté et non sur les échecs.
NiDr