Il est utile d’observer le point de bascule entre pensée et action. C’est un continuum en crescendo : le processus est extrêmement rapide, mais si je parviens à conserver la pensée en amont de ce point, elle demeure observable.
Si les sentiments qui la portent sont trop forts, ils la pousseront de l’autre côté et, tels des vents violents, la feront chavirer dans l’agir.
Il peut être encore plus utile, encore plus subtil, de voir la pensée contenue dans l’action.
À la fois la pensée qui a donné lieu à l’action et à la pensée qui naîtra de cette action.
il faut donner assez d’espace pour que les conditions météorologiques s’expriment…. et rester convaincus, en dépit de leur possible virulence, qu’elles finiront par se taire.
Le marin aguerri voit son voilier chahuté par les bourrasques folles mais connaît la profonde insubmersibilité de son navire.
NiDr