Sapience

Il y a quelques années encore
Je l’aimais bien.
Nous construisions mille jeux
D’équilibre, d’adresse et de patience.

Je ne le pressais pas
Et lui me laissait faire.

Puis nos rapports joyeux changèrent
Sans prévenir.
L’obstination au fond des yeux
Maintenant il s’acharne sur moi.

Et nos ébats d’antan
Un lointain souvenir.

Je n’aime plus le temps
Mais lui persiste à me détruire.

Mais il faut que les planchers flanchent
Que s’éboulent les briques et le bois
Retrouver la joie simple de la terre et la sève.

L’obstination, alors, serait de mon coté
Et l’amitié, du sien.

Franck

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