
Par la parole, choisir
D’enfermer un peu de vie
Dans la bulle stérile,
Puis rance des pensées
Arracher la fleur préférée
Desséchée dans ma poche
Et ne jamais voir les mille fruits de l’arbre
L’inspiration qui précède la voix.
Nous souffle l’expiration nue.
Laisser la sagesse émerger.
Parler, c’est alors étouffer.
Qui reste-t-il pour écouter ce qui se joue dans le silence ?
cf : Le Je du Silence
Franck
