Observer le déroulé
des programmes cellulaires
logiques et salvateurs
aux portes de la vie
ils s’exécutent encore
hébétés aujourd’hui
et régissent les vannes
des nourritures plurielles
l’urgence de l’état n’est plus
et les codes crépitent encore
Observer les manques
qui s’absorbent et se compensent
la conscience élargit
les ressources du souffle, à l’infini
dans un bain d’abondance
nouvelle et familière
contempler enfin la danse
Aux abords de ce monde
il est toujours un manque
il est toujours un cri
Avec le temps qui fond
et l’œil qui transperce
être celui qui accueille
et sourit aux faiblesses
l’accoucheur de soi-même
l’étreinte, le bras, l’enfant
Occuper seulement
sa myope position
et demeurer dans la limite,
l’attente, le manque, le doute,
c’est ne pas encore savoir
les occuper toutes.
Franck Joseph
©FJ June 2018
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