Il y a une différence entre « notre Dieu » et notre Dieu.
La compréhension juste n’est pas territoriale. Le sentiment malhabile de « notre Dieu » contre « votre Dieu » est manifestement une compréhension erronée du terme signifiant : le Dieu en nous.
De manière caricaturale, c’est la révélation du passage de l’Ancien au Nouveau Testament.
Plus qu’un changement de paradigme qui contribuerait à graduer l’accès à la vérité, il s’agit d’une clé.
La clé du notre est fournie par l’écoute silencieuse, attentionnée. Elle est apportée par la rosée de l’Esprit.
Enfin, il peut affleurer sans les entraves d’usage.
Nous pouvons rapprocher cette expression généreusement partagée ici et là de « Notre Seigneur », de la pratique eucharistique chez les chrétiens.
Il ne s’agit pas de s’approprier le divin par un acte de consommation.
De la même manière que l’on achète un tapis rond pour aller avec la table basse du salon, l’eucharistie n’est pas un ré-accord cosmétique avec le clan des chrétiens.
En cela, le cœur de cette pratique est très différent des récitations du crédo.
Franck Joseph
©FJ Nov 2018
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