« Comme il faut avoir été absent
Pour connaître l’indicible bonheur
D’être simplement là… »
Lorsque le bouddha souffle
la fulgurance est telle
Que l’œil austère et fixe
où les lignes sillonnent,
Que l’oreille aiguisée
par les voix empruntées
À plus suivi que soi,
à plus sombre corbeau,
Ne sauraient rester cois
Reste coi.
Reste quoi ?
Lorsque le dharma cogne
dans le coin de l’instant
Reste le cœur en deux
ouvert aux quatre vents
Franck Joseph
©FJ Jan 2019
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