Depuis le conflit, depuis le centre du conflit,
Celui que l’on connait pour l’avoir investi
Tant de fois, jusqu’à en connaître les grains du mur,
Saurait-on sauter, depuis la terre du mal-être,
Vers le cœur de l’Être ?
Être étonné de bonheur alors qu’on y observe
Ce qui naît de nos cœurs et monte des boyaux,
Ce qui saladiait nos pensées, les essorait à l’infini.
Voir les bourrasques et ne pas se faire plaquer au sol sous leurs gifles hurlantes.
Aviver un bonheur qui jamais ne s’entame
Habiter au-delà des cris et des tempêtes,
Où des vents violents ne soufflent qu’une brise
Salée des larmes de ceux qui ne peuvent doucement les pleurer.
Franck Joseph
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