An English version is available here : Slave of you, slave of me…
Il s’arrêta net.
Comme une mouche immobilisée entre les deux mains irritées qui s’abattent sur elle.
Son bourdonnement intérieur avait cessé : il entrevit que ce qui le pousse à apprendre le chinois, la musique, l’art jardinier, le japonais, l’hébreu, la linguistique, les thérapies manuelles, les catégories d’arbres et de plantes, la psychologie, l’histoire des religions….
…ce n’est pas tant la passion qu’il prétend nourrir à l’encontre de ces domaines que le pouvoir occultant qui accompagne ces passions.
Le temps passé à bredouiller son chinois, les partitions qu’il disait vouloir maîtriser, lui cachent puissamment la mort.
La mort….
Sa mort.
La fin. L’inexorable décrépitude vers la fin.
Maintenant, saurait-il la regarder en face et accepter de perdre les œillères opaques ?
Accepter de ne plus être le cheval de trait, esclave des autres et de lui-même, parce qu’il le veut bien, parce que ça l’arrange bien ?
Ne pas avoir le choix de ce qui fait sa vie ( esclave des autres)
Ou choisir d’inonder sa vie de quêtes inutiles (esclave de lui-même)
Les articles et méditations sont disponibles en version papier ici : RECUEILS
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Merci à tous de permettre la continuité de ce projet.

Bonjour Yoginours, merci pour ce partage ainsi que l’écrin dans lequel tu enveloppes le texte.
Très bon dimanche à toi…
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Bonjour Franck, j’ai utilisé ton article dans le mien intitulé vivre et mourir, afin de l’illustrer. Bien évidement, afin de le lire mes abonnés doivent venir sur ton blog. Belle journée.
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Désolé, je n’avais pas vu ta réponse.
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