Le tropisme phallique agit tel un vortex aspirant toutes les particules d’attention passant à proximité.
Sous le regard de ces particules, il n’est rien de plus puissant, de plus irrépressible.
Seulement, ces particules, quand bien même elles semblent nous contenir entièrement ne sont à nos capacités d’existence que ce que notre soleil est à l’univers.
Élargir le champ d’expérience de telle façon que cet amas particulaire que nous consacrons à l’énergie phallique devienne normalement présent, non plus disproportionné.
La maturation sensuelle au regard de ce phénomène de cristallisation suit le même processus de conscience et de décentrement que celui arpenté par l’homme de l’univers physique.
– La terre n’est pas le centre du monde, (tout n’est pas potentiellement mien par le sexe)
– Le soleil n’est pas le centre de l’univers (la sexualité n’est pas phallocentrée)
– Notre galaxie n’est qu’une petite entité à la dérive dans l’infini de l’univers…
Les particules d’attention en suspension autour du trou noir phallique sont une insignifiante résonance des possibilités de rapport à l’être.
Ces particules d’attention sont la matière même du cosmos. Si je les encercle et les fait ‘moi’, c’est par ignorance et immaturité.
Familiarisons-nous avec les fines poussières.
Qui oserait encore les enfermer ?
Franck Joseph
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