L’activité sexuelle est le plus souvent vécue comme une polarisation de non conscience.
Sur l’axe « non conscience – conscience« , elle est dans ce cas une tendance à l’extrémisme.
Ces comportements mécaniques et focalisations dévoyées, obsessions, compulsions sont l’expression typique de l’expérience de la sexualité dans les zones d’infra conscience.
La sexualité est investie ici comme outil de décharge ou de compensation.
Lorsque la vie s’équilibre, que la présence s’approfondit, la sexualité rejoint progressivement les terres de conscience et se dévoile au delà des schémas dans lesquelles l’ignorance et la souffrance ignorée la retenait en otage.
Tel un clavier de 88 touches sur lequel nous ne pouvions accéder qu’aux trois premières : celles où les graves se mélangent en une soupe indistincte : un chromatisme baveux, obsédant, libidineux, infernal.
La sacralisation du sexe n’est rien de plus que son déploiement le long des touches de l’axe de conscience.
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©FJ March 2020
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Merci à tous de permettre la continuation de ce projet : Soutien et Participations
Notes & Silence 
Plutôt bien vu, le sujet donne matière à réfléchir.
Il y a aussi le côté extrêmement addictif de la sexualité, celui-ci fait que nous pouvons parfois nous mettre dans des situations déplorables, et avoir des comportements parfois honteux, au mieux ridicules pour accéder au saint graal de la jouissance physique.
Le plaisir une fois retombé, il faut s’inventer des tas d’histoires pour pouvoir assumer les faits qui clairement nous renvoient à notre instinct strictement animal. Je pense que l’amour est à ce titre une des meilleures excuses que l’on aie trouvé pour différencier notre action reproductive de celle de l’animal. En d’autre termes, les animaux copulent, alors que nous, nous faisons pudiquement l’amour. D’autres personnes plus honnêtes invoquent leurs besoins physiologiques, mais il est vrai qu’en matière de sexualité c’est avant tout l’instinct animal qui prévaut.
Attention, je ne prétend pas que les gens n’ont pas d’affection pour leur moitié, les sentiments existent, je ne le nie pas. Cependant le sexe n’est pas l’amour, c’est absolument sans rapport (sans vouloir faire de jeu de mot).
Ainsi nous sommes capables de coucher avec quelqu’un qui nous attire physiquement, sans avoir d’affection ou de considération particulière pour ce quelqu’un, l’adultère est à ce titre une chose très fréquente. De même que nous aimons au sens plus juste du terme nos parents, frères, soeurs, et amis, mais nous ne couchons normalement pas avec ceux-ci. C’est en ce sens que je postule que l’amour et le sexe sont deux choses bien différentes et distinctes.
La sexualité me semble correspondre à un besoin physiologique et physique(que je ne blâme pas), alors que l’amour, les sentiments, ou l’affection relèvent d’un besoin de stabilité psychique. Je pense qu’il ne faut pas amalgamer ces deux choses très différentes.
Je te souhaite une bonne journée
Benjamin
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bonjour Benjamin
Merci pour ta lecture…
Dans le fond de l’intime, la division est moins artificielle qu’elle ne semble l’être par le détour conceptuel.
A bientôt !
Très bonne journée à toi également.
Franck
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« ridicule — honteux — déplorable »…
intéressante gradation que tu proposes
Je me souviens d’un autre article en lien sur ce blog…j’insère un lien dans la publication.
A bientôt again.
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A la faveur de votre commentaire, je trouve une ancienne publication aux résonances proches : https://notesandsilence.com/2020/07/30/le-sexe-relation-sexuelle/
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