La rhétorique guerrière dégainée à tout-va par le gouvernement et relayée par les médias me met dans l’inconfort.
Je la trouve particulièrement grossière comme stratégie de ‘mobilisation’.
Ma question est : quels intérêts sert-elle ?
Dans l’optique où cette remarque serait malvenue ou erronée, deux possibilités :
–Soit je ne comprends rien à la situation de la crise actuelle,..
–Soit je ne comprends rien aux ressorts de la psychologie humaine…
Il est aussi envisageable que ces deux hypothèses ne soient pas validées : j’aurais alors raison de penser que si nous avons — enfin– une fenêtre qui s’ouvre pour envisager un ‘après autrement’, le recours à ces terminologies guerrières et au matériel psychique qu’elles convoquent (territorialités, compétitions et replis identitaires, propagande et asservissement des esprits) ne peut que participer à l’entretien des logiques ayant mené aux difficultés que nous rencontrons aujourd’hui.
Enfin, il est envisageable que le détour par cet axe de communication douloureux soit la forme que prennent les derniers soubresauts d’un monde qui disparaît.
Franck Joseph — ©FJ March 2020
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Analyse pertinente, merci. Même si je pressens qu’il pourrait y avoir encore pas mal de « sombresauts » avant que ce monde ne s’auto-dévore complètement. J’envisage plus facilement un monde parallèle entre personnes développant un certain discernement, plutôt qu’une correction à échelle planétaire !
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Merci Abby pour ta lecture attentive… le format que tu proposes me plaît bien…
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